Macarons match gourmand

Ça m’éneeeerve ! Oui, oui oui ! A chaque fois que je vais chez Ladurée à St Germain ou rue Royale, il y a toujours la queue, moins sur les Champs-Elysées je dois admettre, mais je n’ai pas le temps d’aller sur les Champs !
Touristiquement parlant, c’est une très belle vitrine du « tea party à la française », entre autres, mais il existe, heureusement, d’autre alternative. Dommage, avant on pouvait commander des macarons sur le site internet de Ladurée. Mais on peut également courir chez d’autres « faiseur de friandises », Pain de sucre (rue Rambuteau), pourquoi pas chez Paul (même maison que Ladurée), mais j’ai envie de parler de Pierre Hermé.
Attention, en matière de gourmandise, je n’oppose pas, je propose !
D’ailleurs, Helmut Fritz, qui ne fait plus la queue mais jouit d’un accueil VIP, le sait probablement, Ladurée fait de très bons macarons, aux saveurs intemporels – caramel au beurre salé, fraise, vanille, chocolat, et surtout, à la fleur d’oranger  pour qui je me damnerais  sans grande peine –  classicisme et tradition donc. Mais pas que ! Époque oblige et parce qu’il y a une réputation à tenir, cette maison a su émoustiller nos sens en proposant des collaborations magiques, je retiendrais, là, par le plus pur des hasard les macarons designés par le maître ès souliers Christian Louboutin….
Prenez maintenant les créatifs. Pierre Hermé et ses mélanges inattendus. En l’espace d’un instant, on a l’impression de devenir un pro de la dégustation, que dis-je, un goûteur,  on ne mange pas un macaron Pierre Hermé comme on avale un paquet de fraises tagada lors d’un trajet Genève-Paris (ce que je fais, en passant, d’ailleurs, les contrôleurs amusés ne me demandent même pas mes papiers tellement on me donnerait le bon Dieu sans confession, moi et mes fraises tagada… c’est ce que j’appelle le pouvoir des femmes-enfants… euh, dois-je préciser le 1000ième degré ?).
Non, on prend le temps d’apprécier ses couleurs, on le savoure, on s’interroge, on attend la surprise dégustative. Mmmmm….
Le mieux c’est bien-sûr de le faire découvrir aux autres pour leur faire deviner les mariages de saveurs improbables.
Personnellement, j’ai pris un abonnement  au duo huile d’olive et vanille. On découvre un petit morceau d’olive au centre, sans oublier cette huile d’olive si parfumée mais qui sait rester discrète, et cette vanille presque imperceptible… le parfait dosage.
Milton parlait de paradis perdu, je crois que je l’ai un petit peu retrouvé à ce moment précis.
Et pour finir, dégustation des chocolats, dois-je parler du Gianduja aux trois vanilles – Madagascar, Tahiti et Mexique ?

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