Petit mot de minuit

Oui. Petit mot de minuit. Que dis-je. Il est 02h47 du matin, finalement je devrais peut-être en faire une habitude de ces « petites pensées nocturnes » étant donnée que je suis habituée à me coucher à des heures où bien des gens sont déjà dans les bras de Morphée, sous leur couette, au chaud.Cette dernière phrase me fait invariablement penser à toutes les personnes qui se retrouvent sans toit à Haïti. Bien-sûr que c’est facile d’avoir de l’empathie, voire d’exprimer notre désarroi, n’empêche, la réalité c’est qu’à part la météo (la nature n’attend pas après  nous) qui nous fait grogner, nous ne sommes pas à leur place. Ceci ne veut pas dire que l’on doit  se couper les veines,  nous devons reconnaître que nous n’y pouvons rien, et c’est cette impuissance face aux catastrophes qui me désole.
Et j’y pense, nous n’arrêtons pas de râler à cause de la neige qui nous bloque (au Canada ils n’ont pas le temps de râler ou d’être bloqué…. oui oui oui, nous ne sommes pas équipés etc… je sais, et je préfère le Canada à – 30 degrés que Paris à – 2 et 10 cm de neige). C’est parfois peine perdue de refaire le monde. Heureusement que l’on peut compter sur la mobilisation internationale, mais là encore je souligne la bassesse du monde dans lequel on vit.
Comme bon nombre de gens, j’avais donné pour le tsunami, quel scandale d’apprendre que tout l’argent recueilli n’a pas entièrement servi pour venir en aide aux sinistrés.
Mais dans quel monde vit-on ?
Celui de l’espèce humaine.
(sois je cesse d’écrire à 03h00 du matin soit je cesse d’écrire à cause de l’actualité).

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